jeudi 3 mai 2012

L'envoi

Nous nous préparons sur l'instant, et dès que nous sommes prets nous partons. Sur le chemin, nous cherchons notre argumentation, comment convaincre mon ami de nous prêter un peu de son électricité, cette énergie si importante qu'il garde pour toute urgence. Opération délicate.
Nous arrivons enfin. Je vois que mon collègue n'est pas très serein, même si cette mission lui tient très à coeur. Lorsque nous entrons, Paul est étonné de nous voir, étonné que je ne sois pas au travail. Derrière lui se trouve son grand père. Arnaud commence par leur expliquer sa rancoeur envers les autorités, leur dit qu'il est temps d'agir, du moins de prévenir les hommes de son monde. Vient mon tour de leur expliquer que j'y ai réfléchi toute la nuit et que l'idée m'est venu au matin. Nous pourrions, s'ils le permettaientt, utiliser le paraset afin de transmettre le message de l'autre côté. C'est alors qu'intervient le grand-père qui nous explique qu'il y avait déjà pensé, l'idée lui était déjà venue en tête, seulement nous ne possédons ni électricité, et nous ne connaissons pas de fréquence où émettre. Mis à part tous ces problèmes techniques, il m'explique qu'il pensait que ceux de l'autre monde étaient au courant et donc qu'il s'est vu découragé par cette idée.
C'est ici que tout devient compliqué, comment les convaincre? Comme nous y avions pensé sur le chemin, Arnaud lui explique qu'il connait la fréquence où émettre, pour ça il n'y à pas de problème. J'interviens alors pour lui dire que lorsque je suis venue les premières fois, j'ai remarqué qu'il avait un générateur, que je savais l'importance que pouvait avoir cet objet pour lui, mais que le message ne sera pas long, l'électricité que nous utiliserons sera alors amoindri. Nous sommes bien conscients que c'est un grand service que nous lui demandons, mais peut-être que ce service aura une grande influence sur la situation actuelle.
Devant tous nos efforts d'argumentation, Paul sourit. Il m'explique que depuis toujours il a appris à vivre sans électricité, qu'il n'en voit pas l'utilité, ni aujourd'hui ni pour l'avenir. Alors si Son électricité peut changer les choses, alors il nous conseil vivement de l'utiliser!
Nous y voici, Paul branche le paraset, je l'allume et le grand-père explique l'utilisation, puis Arnaud règle la fréquence...

mercredi 2 mai 2012

La nuit porte conseil

Mon grand-père me disait lorsque j'étais enfant que si j'avais un problème à résoudre, il suffisait de prononcer la question à voix haute en se couchant, et le lendemain nous obtenons la réponse. Il avait raison. La nuit porte conseil. J'ai trouvé. Je sais comment prévenir "les autres".
Je fonce dans mon salon où je trouve un jeune homme fatigué. Il semble que je ne sois pas le seul à avoir réfléchi toute la nuit. Je ne peux faire perdurer le suspense, je lui explique tout. Toutes mes recherches qui depuis une semaine m'occupe l'esprit, ce pour quoi je me documente depuis des jours, ont trouvé leur but. Je lui explique que chez Paul, j'ai trouvé une radio, cet objet qui m'a sur l'instant intrigué. Comment ce petit appareil pouvait à l'époque émettre des sons qui venaient d'endroit très éloignés. Je lui raconte nos recherches, la découverte du paraset, de son utilisation. Sans que je n'ai besoin d'argumenter, Arnaud devine de suite où je veux en venir. Si nous pouvions utiliser le paraset, nous brancher sur une fréquence de l'autre monde, nous pourrions alors expliquer la situation. Il m'explique qu'il connaît une fréquence à qui nous pourrions transmettre notre message, mais ce qui nous manque c'est l'électricité pour pouvoir utiliser l'émetteur. Il faudrait alors utiliser de l'électricité d'un générateur, je me souviens en avoir vu un chez Paul. Il ne reste plus qu'à le convaincre de nous aider...

Désorienté

Le lendemain matin, comme prévu, j'emmène Arnaud chez Paul. Il est temps que mon hôte apprenne la vérité... Cependant, beaucoup de monde a besoin de mes services aujourd'hui, je ne peut donc pas rester.

La journée se termine, je récupère mon ami. Désorienté. Il a l'air encore plus perdu que lorsque je l'ai quitté. Je ne lui parle pas de suite, j'attends d'abord qu'il se remette de ses émissions. Lorsque nous arrivons, je décide d'entamer la conversation. Je me rends alors compte que ce que cet homme est plus scandalisé. Scandalisé que les autorités de son monde leur aient caché tout cela si longtemps, scandalisé de s'être fait manipuler ainsi depuis tant d'années, l'homme que j'ai en face de moi ne tient plus en place. Je le voit marcher le long de mon salon. S'il continue ainsi, il va me donner le tournis! Il parle sans s'arrêter, me dit que c'est inadmissible, qu'il faut agir, qu'il faut dénoncer cet imposture! Je ne sais comment le calmer. Je ne peux le calmer. Je comprends sa colère, je l'admets. Mais pour moi aussi tout devient clair. Les hommes ne savent pas, ne sont pas au courant de cette machination qui nous a mis à l'écart. Arnaud a raison, il faut faire quelque chose! Peut être ne pourront nous rien changer, mais les autres ont le droits de savoir mais comment?

jeudi 19 avril 2012

Eclairer

Je me rends chez Paul. Mon esprit est trop préoccupé pour partir de suite sans lui parler. Je décide donc de lui parler de suite de mon invité. Je lui explique la situation, comment j'ai retrouvé cet homme, notre conversation du matin, et les déductions que j'en ai faite. Mon ami me dit alors de laisser Arnaud se reposer, se remettre de ses émotions, et de lui amener en allant travailler le lendemain. Peut-être pourra-t'il éclairer l'homme perdu. En attendant, nous nous re-concentrons sur notre sujet. Nous nous mettons en route.
Nous frappons. Le grand père de Paul nous ouvre. Je n'oublierai jamais l'expression du vieil homme lorsqu'il nous vit. Comme si cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu son petit fils. Il y avait des étincelles dans ses yeux. On pouvait lire la joie et le soulagement de ne plus passer une journée seul . Il nous invite à rentrer. Autours d'un café, nous lui parlons des questions qui nous perturbent.
  -Vous voulez que je vous explique le fonctionnement du paraset? Tout d'abord je voudrai que vous compreniez bien que l'objet que tu as actuellement chez toi Paul est unique. Les parasets originaux transmettent un message par télégraphie mais celui que mon grand père m'a donné, que vous avez analysé, hier est un émetteur en mode AM, c'est-à-dire en émettant un son. Pour se faire, il a remplacé le télégraphe par un système micro. Nous pouvions donc émettre du son, par la voix, sur les ondes, sans posséder un grand système que possédaient les radios. Le système est très simple! A l'époque où l'électricité nous été fourni abondement, on branchait l'alimentation, suivant si on voulait recevoir ou émettre un son, on se plaçait sur receive ou trans. Si nous sommes sur le mode receive, alors aucune ampoule n'est allumé. Mais si nous sommes en mode émission, trans, les ampoules s'allument suivant l'étage de l'émission. Il suffit ensuite de régler les vernier d'accord, les molettes en bas à gauche, ainsi que le bouton de la détectrice à réaction. Il ne reste plus qu'à mettre le casque pour écouter si nous sommes en mode émission, ou prendre le micro et passer notre message. Mon explication vous convient-elle?
 Après lui avoir répondu positivement, nous restons toute la journée, nous discutons, nous profitons. Enfin le sujet arrive à Arnaud. Celui-ci m'était presque sorti de la tête. Mes camarades expriment les mêmes hypothèses que moi, quant à l'origines de mon invité. Nous serons plus éclairés demain lorsque Paul aura parlé avec Arnaud.


Arnaud Simons

Le lendemain, je fais en sorte de me lever tôt. Mon invité va surement se sentir mal en se levant. Pendant que je prends mon petit déjeuner, l'inconnu se réveille. Comme je m'y attendais, l'homme est perdu, commence à paniquer, me demande où il se trouve. Je lui explique que je l'ai trouvé sur ma route hier, il avait été agressé, je l'ai ramené et couché ici. Il m'explique qu'il n'a aucun souvenir, juste d'être arrivé, d'avoir entendu du bruit et de s'être fait frapper. Puis, il commence à s'affoler, à me demander où il se trouve, qu'il ne reconnaît pas l'immeuble où nous nous trouvons, que mon appartement ne ressemble en rien à ceux qu'il connaît.
Tout d'un coup, tout devient clair pour moi. Je ne sais comment cet homme s'y est pris, mais il semble qu'il soit passer de l'autre côté du mur. Je comprends soudain pourquoi cet homme, brun, fin bien rasé, était si bien vêtu hier. Je comprends pourquoi cet homme se sent si perdu. Cet individu incarnant la classe même devait venir de ce monde qui nous est interdis, de ce monde où les hommes évoluent en nous laissant livrés à nous même, ceux qui bénéficient de l'électricité, de la télévision, de la radio. Je lui explique que je comprends sa situation. Au fur et à mesure de notre conversation, je m'aperçois que mon interlocuteur, Arnaud Simons, ne sais vraiment pas où il se trouve, n'as vraiment aucune connaissance de notre partie du monde. Je lui demande alors comment il est arrivé de ce côté du monde. Sa réponse paraît simple, pourtant ces mots m'échappent... Il me parle d'un projet, de téléportation. Je fais le point dans ma tête, j'essaie de tout remettre en place. Cet homme travaillait dans une entreprise de transport, avec un certain docteur Leming sur un projet de téléportation. Il a voulu le tester, et c'est ainsi qu'il s'est retrouvé parmis nous.
Cependant, l'heure tourne, et je dois me rendre chez mon client. Tout en m'excusant auprès de mon invité, je lui explique que je dois me rendre chez un client, que peut-être celui-ci pourra nous aider. Je lui laisse carte blanche, lui indique où il peut prendre mes affaires pour s'habiller, se préparer et manger. Puis je me retourne et m'en vais.

L'inconnu

Les heures et les heures passèrent. Fatigué, je décide de rentrer.
Je prends mon vélo et commence à partir. Soudain, j'aperçois un forme au loin. Je m'approche et, stupéfait, je distingue une forme humaine. Je m'approche un peu plus, et je découvre un pauvre homme étrangement vêtu, allongé à terre. Ce pauvre type s'est apparemment fait agressé. Son pantalon est fait d'un beau tissu noir, seulement, ses poches sont déchirées, comme si quelqu'un avait pris leur contenu. Il portait une sorte de chemise blanche, toute taché d'avoir été traînée à terre. sur sa chemise, sa veste, faîte du même tissu que le pantalon, avait une forme étrange. Le col n'était pas serré mais disposé en deux triangles sur le coté. De même que le pantalon, les poches de son veston avait été déchirées. Cet homme était tristement vêtu, et salement amoché. Je ne sais pas ce que ses agresseurs désiraient, mais je pense qu'ils ont obtenu ce qu'ils voulaient de cet homme. Je ne peux laisser cet inconnu à son pauvre sort. Je descends de mon vélo, et essaie de réveiller le pauvre individu. A demi conscient, il me laisse le prendre par l'épaule et me laisse le guider. M'occuper de cet homme et de mon vélo est assez difficile. C'est pourquoi nous avançons très lentement. Enfin arrivé, je le dépose sur mon canapé lui, le déshabille et lui installe une couverture. Je suis épuisé! Je me mets au lit, et m'effondre.

Le paraset

Enfin nous voilà le week-end. Le sujet qui m'obsède tant depuis quelques jours va-t-il enfin s'éclaircir à mes yeux? Après avoir bien petit-déjeuner afin de prendre des forces, je prends mon vélo et me dirige chez mon client. Il m'ouvre et me propose un café afin de bien tenir la matinée. Pendant que nous buvons, il décide de m'expliquer brièvement l'histoire de l'objet que nous allons étudier.Le paraset, radio émetteur-récepteur radio, était un appareil simple construit par les alliés pendant la seconde guerre mondiale. Il était utilisé par les services britanniques, ainsi que certains résistants, pour pouvoir passer des messages clandestins. Pendant son enfance, le grand père de mon client aimait bien amener celui dit dans les musées, et il avait découvert cet appareil au musée des transmissions militaires.

Nous commençons notre analyse de l'objet. Du moins nous essayons. Nous observons plusieurs boutons, avec des inscription comme receiver tuning, reaction, 6sk7, ect...
Autant Paul que moi n'y comprenons rien car la langue dans laquelle c'est écrit nous est inconnue.
Après avoir consulter tout les dictionnaires de langue disponibles sur la nouvelle bibliothèque de mon client, nous découvrons que la langue utilisée est l'anglais, une langue que utilisaient les anciens. L'utilisation nous paraît de suite plus claire lorsqu'on comprends ce que signifient les boutons. Cependant, les étapes à suivre restent floue. De plus, l'appareil est tellement vieux qu'aucun livre, aucun manuel n'en connaît le fonctionnement. Ce n'est pas cette fois-ci que je trouverai l'information que je cherche. Ce qu'il nous faudrait c'est que quelqu'un qui s'y connaît nous explique. Je demande dès lors à Paul si son grand )ère ne pourrait pas nous renseigner. Celui ci me dit que nous pourrions nous rendre chez lui le lendemain. Je me rendrai d'abord chez lui, et ensemble nous nous rendrons chez son grand père.
Comme nos recherches nous ont pris toute la journée, pour ne mener à rien, je décide de rentrer.